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www.grasco.eu                                                                         Parution trimestrielle
         www.larevuedugrasco.eu               N°35 — octobre 2021                                         Gratuite




                      EDITORIAL                                                      SOMMAIRE


                      CHANTAL CUTAJAR                                           ÉDITO1

                      DIRECTRICE DU GRASCO                                      INTERVIEW
                                                                                SOPHIE  HATT,  DIRECTRICE  DE  LA  COOPÉRATION
                                                                                INTERNATIONALE  DE SÉCURITÉ (DCIS)
          La  transparence des sociétés, trusts  et autres constructions
          juridiques :  le  serpent  de  mer  de  la  lutte  contre  le  blanchi-  CONSTATS ET PRÉCONISATIONS
          ment                                                                  LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET LA CRIMI-
                                                                                NALITÉ  ORGANISÉE    EN  MATIÈRE  DE  RENSEI-
                                                                                GNEMENT
          À la suite de la révélation de plusieurs cas de blanchiment met-      PAR PAULINE BONNECARRÈRE
          tant  en  cause  des  établissements  financiers  au  sein  de  l’Union     PHÉNOMÉNOLOGIE DE LA CRIMINALITÉ ORGAN-
          européenne,  le  Conseil  de  l’Union  européenne  a  demandé  à  la   ISÉE
          Commission de procéder à « une analyse rétrospective » de ces         COURTIERS DU CRIME
                                                                                PAR QUENTIN MUGG
          cas de blanchiment  allégués. Le rapport  portant sur un échan-
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          tillon de dix banques  au cours de la période 2012-2018 met en        DOCTRINE
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          évidence des lacunes et de nombreuses défaillances. Outre des         ÉTAT CIVIL, IDENTITÉ ET BIOMÉTRIE, EN PRATIQUE,
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          difficultés  rencontrées  par  de  nombreux  établissements  pour     PAR MARIANNE BONDAZ

          identifier  des  bénéficiaires  effectifs  se  cachant  derrière  leurs   COMPLIANCE / CONFORMITÉ
          clients, certains n’hésitaient pas à accepter comme clients, des      LA LOI SAPIN II À L’ÉPREUVE DE L’INTERNATIONAL
          entités  commerciales,  dont  le  bénéficiaire  effectif  ne  pouvait   PAR VÉRONIQUE BRUNEAU BAYARD

          être identifié.                                                       GOUVERNANCE ET ANTICORRUPTION
                                                                                PAR NATHALIE KALESKI
          L’identification du bénéficiaire effectif est la pierre d’achoppe-      BANQUES SUISSES ET RÈGLES ANTI-BLANCHIMENT
          ment de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le finance-     PAR CARLO LOMBARDINI

          ment du terrorisme (LCB-FT) mais aussi un véritable serpent de         REGARDONS AILLEURS
          mer  qui  surgit  chaque  fois  qu’un  nouveau  scandale  éclate.  Le   LA LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITÉ EN AMÉ-
                                                                                RIQUE LATINE : LES DÉFIS DE LA COOPÉRATION
          dernier en date des « Pandora papers » n’échappe pas à la règle.      PAR XAVIER COUSQUER

                                                                                LA CORRUPTION EN AFRIQUE
          L’onde de choc passée, rien ne change, jamais.                        PAR IHSANE EL HASSANI

          L’utilisation de sociétés-écrans, offshore, trusts et autres cons-

          tructions  juridiques  empilées  dans  des  montages  complexes  à
          des fins de blanchiment de capitaux et de financement du terro-
          risme a été identifiée de longue date par le Groupe d’action fi-
          nancière (GAFI), dès sa création en 1989.

          Ces  instruments  juridiques  sont  mis  à  la  disposition  de  qui-
          conque, par des officines qui les vendent clés en main, y com-
          pris au sein même de l’Union européenne et qui ne servent qu’à
          contourner toute forme de régulation en permettant à leurs pro-
          priétaires réels de se  cacher derrière des masques,  des action-
          naires et dirigeants prête-noms.






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